Entrevue : Artisans de CIBL

dans le cadre de l’Histoire des radios communautaires à Montréal

réalisée le14 juillet 2004 par Christian Lewis

avec :

·        Maurice Bolduc (MB) :  directeur musical

·        Yves Bernard (YB) :       ex- directeur général, producteur et animateur

·        Éric Provencher (EP) :  directeur de l’information

 

 

Sommaire détaillé  :

 

 

00.00  DAT « blanc »

00.25  présentation de Christian Lewis

00.50  présentation des invités

01.50  (YB) à propos des pionniers et des personnes marquantes à CIBL; de la période d’implantation entre 1977 et 1980; de l’étude de faisabilité de mise sur pied d’une radio communautaire du quartier Maisonneuve; de l’équipe de départ dont le fondateur/coordinateur Pierre Fortin, Dorothée Giroux : devenue correspondante, Bernard Lamothe, maintenant écrivain, Marie-Joanne Nadeau puis Jacques Primeau (permanent, responsable de la promotion puis directeur général) et Alain Brunet (devenu journaliste à La Presse), Carole Vallières (devenue journaliste au Devoir),

Rosemay Eustache et Carl Lévesque (de la communauté haïtienne)

04.55  1er nom : Radio Maisonneuve (contesté par CKOI puisque, dans son nom officiel, le mot Maisonneuve était contenu)

05.20  de la déclaration de principe (radio sociale pour les gens du quartier) tel un pignon d’église électronique

07.20  YB a été très actif après le départ de la première équipe; des gens importants pour le développement de CIBL : Laurent Legault, Yves Bernard, Roger Fritz Rhéaume, Anne-Marie Pichette, Danielle Dunn, Line Beauchamp, Bertrand Roux

10.45  (MB) du glissement d’une radio communautaire sociale vers une radio culturelle alternative

11.40  du constant débat entre radio culturelle et une radio communautaire avec une dimension sociale

12.20  (YB) relate l’histoire des tendances : d’abord des gens de communication de l’UQAM : souci pour la forme; puis des gens des organismes populaires : : souci pour le contenu; puis plus tard, des gens du milieu culturel et de la gauche culturelle et alternative ainsi que des gens intéressés par l’information locale

14.15  à propos des nombreux stagiaires de l’UQAM (information locale)

14.45  à propos du débat au milieu des années 1980 entre une radio underground et une radio plus centrée sur la promotion du contenu francophone

15.45  (MB) de la réponse du public (feedback : radiothon, membership)

16.25  (YB) au début : public très restreint, puis en 1983-84 : 20 000 auditeurs (selon le 1er sondage); en 1985, CIBL recrute 2000 membres (membership croissant), le radiothon de 1991 rapporte environ 50 000$; en 1995, CIBL atteint 150 000 auditeurs

19.30  (MB) de la formation ( collaboration avec le CEGEP Maisonneuve) jusqu’au début des années 1990 puis CIBL a monté une école radio

21.00  (YB) plusieurs expériences de formation ont été mises en avant (partenariat, stagiaires, formation officielle, coordination et formation d’équipe, parrainage d’anciens, regroupement par famille d’émissions, création de magazine)

23.30  (EP) de la formation de l’équipe d’information qui comprend en 2004 une vingtaine de collaborateurs : contact avec les étudiants (UQAM, École Pro média)

26.20  (MB) des communautés culturelles : ex. : Rythmes d’Afrique réalisé par Jean-Paul Bongo; leurs émissions ont un contenu musical et culturel ainsi que des informations et des commentaires à portée sociale

27.50  de l’équipe latino; des exigences envers les équipes : animer en français ou traduire en simultané

28.35  (YB) la communauté haïtienne (Kumbit, Les flamboyants) est la seule à offrir un véritable travail d’équipe pour l’ensemble de sa communauté; sinon, pour les autres communautés culturelles, il s’agit d’initiative personnelle des gens des communautés ou des émissions de musique du monde souvent réalisées par des québécois d’origine

30.30  ces émissions « ethno-culturelles » ont un contenu varié

31.30  (EP) de l’équipe antillaise

32.00  dans la salle de presse il y a beaucoup de collaborateurs de plusieurs communautés culturelles (démarches personnelles)

33.45  de l’échange culturel de stagiaire de l’extérieur

34.40  (MB) des émissions mémorables : émissions spéciales dans une résidence

36.30  du Buzzshow (1989-1995) : Bruno Blanchette, Philippe Lagüe ont réalisé cette émission éclatée (satyre) puis L’Inspecteur Épingle (en direct avec un artiste)

38.15  (YB) des émissions à caractère social dont une sur l’histoire du syndicalisme; des grands collaborateurs du bloc d’information : Carole Vallières (enquêtes sociales), Sylvain Desjardins (maintenant à la SRC), Michel Labrecque, devenu correspondant, Frank Desoer (ex directeur de l’information, maintenant à la SRC, à l’émission Dimanche Magazine et auparavant au Montréal-express), Akli Aït Abdallah (maintenant journaliste-reporter à la SRC, à l’émission Sans frontières)

41.00  (EP) des correspondants ou gens de l’extérieur (algériens / haïtiens) dont Jean Bertrand Aristide

42.20  (YB)    L'émission L’entre muse d’Yves Bernard sur les musiques du monde a la plus longue longévité avec Kumbit flamboyant; Rythmes d’Afrique est aussi sur les ondes depuis longtemps; des autres animateurs ayant une grande expérience : Michel Dupuis de Jazzologie, Richard Therrien

44.25  de l’émission musicale underground Joie de vivre de René Gour (suicide simulé, tirage d’une seringue)

46.00  (EP) à propos des radiothons et des émissions spéciales; du parcours d’Éric Provencher à  Radio basse ville à Québec

47.40  des émissions de format magazine à CIBL : Accès CIBL / Accessible / Autre chose / Panorama / Métropolitain; des émissions du bloc du matin, du midi et du retour à la maison

48.45  (EP) de la concurrence entre les radios et l'Internet, pour l’information alternative; CIBL s’est démarqué pour ce qui est de l’information locale

51.00  l’information locale est encore à l’avant-plan : ex. : dossier des défusions

51.50  il y a un besoin maintenant, selon (EP), de décloisonner l’information locale en faisant des liens avec le monde

52.40  (YB) historique du décloisonnement de l’information à CIBL : 1980-85 : quatre quartiers de l’est / 1986 à aujourd’hui : élargissement à la ville de Montréal (radio francophone dans les quartiers montréalais)

57.10  (MB) des projets proposés (tendances, équilibre entre émissions musicales et à contenu, information)

58.00  (YB) au début : les émissions des groupes populaires ont connu un essoufflement; plusieurs initiatives ont tenté de maintenir une ligne éditoriale proposant une information alternative et sociale); en 1983-84, de nouveaux collaborateurs ont succédé avec une tendance plus culturelle ou underground

1.00.00          dès le début : volonté d’une radio à contenu comparativement à des radios régionales (professionnelles, privées, régionales)

1.03.20          du financement à CIBL (dette bientôt maîtrisée)

1.04.40          des alliés naturels de CIBL (collaboration avec UQAM pour l’information)

1.05.40          des difficultés en 1997 : mauvaise adéquation entre programmation et financement et manque de suivi dans la formation;  des sources de financement gouvernement / publicité / milieu

1.09.00 (MB) du refus de la fréquence 95.1 qui a crée une démobilisation et une carence de leadership

1.11.00          (YB) des facteurs de crise après 1997 : formation déficiente, manque de suivi, d’appropriation, d’orientation du CA, gestion déficiente, essoufflement, départ de Bertrand Roux, crise interne, manque de plan de relance et CA vieillissant

1.16.15          (EP) de la relève : implication des 20-35 ans dans les radios communautaires : ex. : de la salle de presse; certains universitaires font de la vulgarisation

1.18.00          des déchirements d’orientation pouvant être stimulants : de l’importance d’une radio communautaire plurielle (sociale, culturelle, communautaire...)

1.19.40          de la relève dans l’organisation de CIBL et du goût pour l’information citoyenne

1.20.45          selon (EP), certains liens se sont brisés entre l’ARRQ et l’AMMARQ

1.22.00          de l'influence de l'Internet dans la production radiophonique (nouvelles sources d’informations, archives disponibles)

1.23.00          des nouveaux outils de production (nouvelles technologies, logiciels, mini-disque)

1.23.50 (MB) de la diffusion de CIBL sur le Web (archivage en développement)

1.25.10 (EP) du développement du site : gestionnaire de plage

1.26.45 (EP) des priorités de l’AG : partenariats avec l’UQAM (projet de radio-école)

1.28.00 (MB) du manque de ressources pour l’archivage

1.30.25 (MB) de la gestion de la discothèque; MB se voit comme un vase communicant; du «playlist» et des tendances vers des musiques métissées

1.33.30 (YB)  de l'espace de liberté à CIBL qui convient parfaitement à (YB)

1.34.30          (YB) a proposé des musiques du monde avant la vague; il cite en exemple les musiques latino qu’il proposait qui au début plaisait à un public âgé

1.36.00          selon (EP), CIBL devient un point de chute de l’information citoyenne; du réseautage avec les médias communautaires

 

1.37.00          fin de l’entrevue

 

 

e="">          selon (EP), CIBL devient un point de chute de l’information citoyenne; du réseautage avec les médias communautaires

 

1.37.00          fin de l’entrevue

 

 

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