Entrevue : Sylvain Lafrenière :Animateur radio, directeur musical à CIBL

 

Indexation sommaire

 

0h00.25         présentation

0h00.55         Sylvain Lafrenière relate ses expériences d’animateur et de directeur musical à CIBL ; il a fait une chronique sur le rock des années 60’ puis a collaboré à l’émission Le rétroviseur

0h02.10         CIBL n’avait pas de politique d’archivage; c’est grâce à la volonté des réalisateurs s’il existe encore quelques archives

0h03.00         il dresse le portrait et l’historique de la musique alternative au Québec, à la radio et dans l’industrie du disque ; la station bilingue CHOM en 1975 a proposé des choix plus audacieux

0h04.50         à propos du groupe Danger

0h06.20         de la scène locale underground : Octobre, Dionne-Brégent, Conventum, L’Infonie, Montréal Transport Limitée

0h11.00         de quelques pionniers des années 60’ : Les Sinners, la Révolution française, Michel Pagliaro et Les Classels

0h13.00         au début des années 80, les groupes populaires composés de francophones avaient tendance à chanter en anglais

0h13.00         la station universitaire CRSG (Concordia) a diffusé entre 1980 et 1986 des groupes locaux de musiques alternatives ; certains disques ont été produits dans les studios de la facultés

0h16.00         pour alimenter l’émission Le rétroviseur, il se servait de sa collection et de celle du propriétaire du magasin Primitive

0h17.20         du rock garage et de Marc Hamilton

0h19.10         de l’avènement du punk

0h19.30         de quelques stations de radio à Montréal ayant déjà proposé des musiques alternatives populaires : CKOI, CHOM

explique pourquoi les stations tentent de conserver un palmarès stable

0h20.50         il explique pourquoi les radios locales prennent peu de risques avec le produit original local

0h22.00         à propos des «focus group» et de l’uniformisation des contenus

0h23.00         de la fragmentation des styles dès 1976 et de la situation particulière de Montréal en tant que ville bilingue

0h24.20         la radio régionale a souvent pris plus de risques avec le produit original local; de la carence de promotion de la musique alternative québécoise et de risque à la radio

0h25.00         les radios communautaires sont au prise avec de la compétition commerciale en milieu urbain (COOL, CKOI…)

0h25.40         Concept du «playlist» à la radio commerciale et lien entre le palmarès, les annonceurs, les agents de compagnies de disques et le public ; il explique pourquoi les stations de radio ont intérêt à conserver un palmarès stable pour attirer la commandite

0h27.15         «playlist» et palmarès à CIBL : plus varié ; de l’importance du son identitaire d’une radio

0h31.30         il décrit les relations d’un directeur musical avec les représentants des compagnies de disques et les pressions du milieu

0h33.25         CIBL agit à titre de défricheur , son palmarès étant épié par les radios commerciales

0h34.00         de l’importance des émissions locomotives

0h35.15         CIBL agit à titre de radio – école

0h38.00         il relate les origines de CIBL

0h40.00         il a opté pour un style d’émission rebelle, revendicateur, militant, cru, pulsionnel et érotisé

0h43.30         il s’est impliqué pendant la crise d’Oka et contre le racisme; il parle de la réception des groupes extrémistes par rapport à ses propos

0h45.15         de Radio Centre-ville CINQ (information et contenu de meilleur qualité selon lui)

0h47.20         du mandat d’information à CIBL (contenu local)

0h48.00         il fait un parallèle entre Iggy Pop et François Guy

0h50.00         à propos d’une émission marathon de 18 heures en direct en studio sur les 100 meilleurs disques de la production locale

0h55.15         de l’éthique et de la radio et du peu de voix alternative dans les médias

0h59.00         la musique selon lui amène le changement social

1h03.40         du plaisir de travailler en direct; il parle des trucs de mise en ondes, du mixage et du travail avec la console

1h08.50         en tant que directeur musical à CIBL, il recevait en moyenne près de 50 CD par semaine ; le contenu musical était considéré comme étant audacieux par les «College Music Paper» américain

1h10.40         des quotas de musique spécialisée (12.5%)

1h13.00         il n’y a pas assez de musique du monde, de blues et de jazz à la radio commerciale, selon lui

1h15.10         il n’y a pas assez d’émissions avec un contenu éditorial et militant à la radio commerciale, selon lui; il défend ses conceptions d’une information riche ayant un point de vue et du contenu

1h17.20         de son expérience à la radio en France

1h19.30         de ses sources documentaires à titre de directeur musical : catalogues, revues, Palmarès et «College Music Paper», Dictionnaire de la musique populaire de Robert Therrien et quelques monographies (dont celles des Éditions Triptyques)

1h24.20         pour une meilleure promotion du produit local, les radios en milieu collégial devrait avoir un meilleur accès à ces productions

1h26.50         de quelques émissions archivées à CIBL : la série sur Zappa de Réjean Beaucage, quelques émissions de Rock et belles oreilles, les radiothons de CIBL, les émissions de Marc Thivierge en collaboration avec Bruno Blanchette et certains collaborateurs de Macadam Tribu

1h27.30         son propre travail n’a pas été archivé; il a perdu des entrevues avec Pierre Harel et Laurie Anderson

1h30.50         Pierre Monette a conservé sa série sur Brel; Mohamed Lotfi a conservé ses émissions réalisées en milieu carcéral (Les Souverains anonymes diffusée à CINQ et à CIBL)

1h37.00         à propos du bavard sur lequel on archive tout à chaque mois plus les feuilles de route pour le CRTC, en cas de plainte; on réenregistre sur la même bande ultérieurement

1h38.40         Il fait la description de sa collection de disques de musique alternative (ska, reggae, punk rock, rock, raretés locales…), de musique du monde, de chansons et de rock francophone toutes époques confondues et souligne l’importance d’avoir une profondeur historique

1h40.00         de quelques groupes cultes au Québec dont Les Taches, Vent du Mont Schäar, Montsy Cantin, Men Without Hats, BARF…

1h44.30         de quelques maisons de production locales audacieuses : Tir Groupé (section de Cargo), Ondes de choc / Lunatic Asylum, Yul Records (Rational Youth), Boucherie productions…

1h49.30         de quelques disquaires audacieux proposant des productions locales et des démos : L’Oblique, Dutchy’s, Cheap Thrills, Le Rayon laser, le Va-et-vient

1h52.45         des modalités de sélection d’un directeur musical de station de radio communautaire

1h55.00         de quelques revues intéressantes : Rock’n Folk, Les Inrockuptibles

1h59.15         de la musique country

2h00.45         il constate une absence de dimension historique chez les critiques des revues et médias rock

2h03.40         la collection de 10 000 CD à CIBL est maintenant inventoriée

2h07.00         Peu d’albums de musique alternative d’avant 1989 ont été réédités

2h10.40         de la problématique d’Internet et des droits d’auteur

2h12.00         fin

 


 

Résumé de l’entrevue :

 

 

 

Lafrenière, Sylvain :Animateur radio, directeur musical à CIBL

Sylvain Lafrenière dresse le portrait et l'historique de la musique alternative au Québec. Il relate ses expériences d'animateur et de directeur musical à CIBL. Il définit le "playlist" et les différents modes de diffusion du contenu musical de la radio communautaire, publique et privée. Il décrit les relations d'un directeur musical avec les représentants des compagnies de disques et explique pourquoi les stations tentent de conserver un palmarès stable. Il défend ses conceptions d'une information riche ayant un point de vue et du contenu et parle d'éthique à la radio. Il fait la description de sa collection de disques de musique alternative et de rock francophone toutes époques confondues et souligne l'importance d'avoir une profondeur historique.