François Lemay

Entrevue avec François Lemay (FL), producteur et animateur (permanent) à CIBL et pigiste à Radio-Canada (Macadam Tribu, Bande à part, Montréal Express)

Réalisée par Christian Lewis dans le cadre de l’histoire des radios communautaires

6 avril 2004

(entrevue complète sur CD)

 

 

00.00  présentation

00.30  présentation du thème de l’émission soit une visite virtuelle d’un studio de radio

00.55    François Lemay (FL) parle de son parcours et de ses débuts à la radio

02.05  de son premier projet accepté à CKRL, radio communautaire à Québec, en 2002 (chroniques et entrevues sur les arts)

03.35  la majorité des projets dans les radios communautaires urbaines sont orientés vers la culture plutôt que le social; ce débat est toujours présent; à CKRL, le dimanche après-midi, il pouvait attirer 20 000 auditeurs

06.40  de son projet de magazine culturel accepté à CIBL

07.15  sur la préparation des émissions, des feuilles de route, et de l’importance de la gestion du temps à la radio

08.25    de son stage à Radio-Canada à l’émission « Montréal-Express »

10.20  de ses débuts à l’émission «Bande à part» à Radio-Canada

10.45  de sa formation technique

11.45  présentation du studio de production à CIBL

12.30  de l’utilisation de la console et des diverses sources (lecteur CD, table tournante, fichiers MP3 stockés dans l’ordinateur)

14.30  de la mise en ondes

15.45  des autres constituantes d’un studio (enceintes, casque d’écoute…)

17.20  du type de microphones utilisés et des supports

19.00  la qualité des microphones influent sur la qualité de transmission de la voix; sa voix est plus riche sur les ondes de Radio-Canada

19.30  les tables tournantes sont encore utilisées aujourd’hui

20.35  de l’utilisation des logiciels dédiés à la diffusion (Win Amp) et à la production et montage (Cool Edit); cela n’automatise pas nécessairement le travail mais le simplifie; les fichiers MP3 stockés sont très pratiques pour le «playlist» ou le palmarès (sélection de pièces répondant au son d’une station de radio)

22.40  le logiciel de montage permet de peaufiner le travail; on peut créer des ponts et des liens

23.25  dans ses reportages, FL aime bien travailler le «faux direct», soit de faire un travail discret et minimal de montage pour laisser la spontanéité

24.30  les sources les plus utilisées en 2004 : fichiers MP3 et CD

25.00  CIBL reçoit plusieurs CD de tous les genres musicaux

27.10  du directeur musical (Maurice Bolduc) de CIBL et des choix proposés mais jamais imposés (pas de playlist restrictif)

29.30  des émissions locomotives et du palmarès (matin / informations du midi / retour à la maison); il préfère faire ses émissions en direct

31.50  du compresseur sur l’émetteur de CIBL

32.35  de l’antenne sur le toit du stade; 4 lignes téléphoniques (2 sorties et 2 retours) assurent le relai des ondes; ces lignes sont à une fréquence différente des lignes résidentielles

34.20  les platines CD utilisées en studio sont plus solides et possèdent des fonctions propres à la diffusion : protection contre l’éjection et l’avance ou le recul rapide par accident du disque, cadran («shuffle») permettant un repérage précis

36.00  la platine de mini-disque numérique, malgré sa fragilité, est très flexible pour le montage; l’appareil d’enregistrement de mini-disque est idéal pour le reporter; le son est plus compressé qu’un CD, mais pour les fins d’entrevues, la qualité est bonne

37.50  le lecteur de cassettes DAT et l’appareil d’enregistrement DAT sont moins utilisés désormais puisqu’ils sont moins flexibles et que l’accès au matériel enregistré n’est pas direct; le son toutefois y est supérieur, puisqu’il est non-compressé

37.50  du matériel de reportage : l’appareil d’enregistrement de mini-disque est portable, flexible, de bonne qualité mais fragile; chaque disquette peut contenir 180 minutes; les possibilités de montage sont intéressantes

40.15  les reporters de CKAC travaille encore avec les magnétophones analogiques Marantz

41.30  du microphone de reportage idéal : pas trop sensible à cause des bruits ambiants, robuste; des microphones électro-dynamique (ne nécessitant pas de pré-amplification / «phantom») de type SM57 sont utilisés

42.30  la première de Radio-Canada diffuse encore en mono alors que CIBL est en stéréo

43.00  les fréquences n’ont pas toute la même portée; celles en milieu de cadran sont plus performantes; quand il doit être plus puissant pour pallier, l’émetteur coûte cher

44.10  de son implication à CIBL et à CKRL

44.50  de la différence entre radio communautaire urbaine et radio communautaire en région

45.45  de la spécificité de la radio communautaire par rapport à la radio commerciale et spécialisée

47.00  du fonctionnement des radios communautaires (Conseil d’administration élu, importance des membres)

48.00  de l’auditoire de CIBL, de sa répartition territoriale; ce public est intéressé par la culture

48.50  à propos des groupes communautaires qui n’ont pas toujours le temps de produire des émissions

50.15  historique de tendances à CIBL

51.20  de la tendance vers une radio culturelle avec un souci d’équilibre avec l’aspect social et communautaire

52.40  de l’information locale et de la salle de nouvelles à CIBL; de la volonté de couvrir les événements à Montréal

54.00  du point de vue plus progressiste à CIBL (de la place donné aux gens de gauche)

55.40  de la couverture des élections provinciales

57.25  de la salle de presse à Radio-Canada où il s’est senti très libre

59.05  de l’éthique journalistique et des règles de base : 2 sources ayant une crédibilité

60.10  à Radio-Canada, il y a beaucoup plus d’encadrement

60.45  à propos de ce que viennent chercher les bénévoles à CIBL : engagement, expérience de travail, liberté d’expression…); CIBL est une excellente école

63.15  de ces projets; de la liberté d’action à CIBL; il aimerait faire la même chose qu’à CIBL mais avec des moyens et un salaire plus confortable

66.15  d’une série d’émissions sur les anciens de CIBL : tous éprouvait de la nostalgie

67.50  fin