Phonothèque québécoise Musée du son Sauvegarder, documenter et diffuser le patrimoine sonore

Résumé de l'entrevue :

Bourbon Gautier : Auteur-compositeur-interprète (réalisée le 5 mai 2003 au nouveau Club Soda)
Bourbon Gautier parle des interprètes québécois de country et fait une distinction entre les artistes qui s'affichent comme chanteur country et ceux qui ne s'affichent pas ainsi mais qui font des chansons country. Selon lui, un préjugé subsiste envers ce genre, ce qui pousse plusieurs artistes à ne pas nommer ce qu'ils font. Plusieurs artistes country travaillent dans un réseau parallèle (hôtels en province) où ils donnent leurs spectacles et diffusent leurs disques, souvent auto-produits; Bourbon Gautier a tenté de sortir de ce réseau en produisant des disques dans des studios professionnels.

Il décrit le genre : musique et textes généralement simples, influences du bluegrass, rock, blues, country swing… Au Québec, le country est resté près du folklore. Il fait un parallèle avec le jazz (les musiciens doivent connaître un langage de base pour improviser). Bourbon Gautier traite de son expérience de batteur de jazz et de sa passion pour les musiques de racine (roots). Il nomme quelques grands musiciens western qu'il admire : George Jones, Ricky Skaggs.

Il parle de son expérience d'animation d'émissions country à la télévision et de ses rencontres (entrevues avec Garth Brooks, Shania Twain). Les contraintes à la télévision (éclairage et mise en scène) enlèvent de la spontanéité aux musiciens.

Il raconte l'aventure des Fabuleux élégants, des tests de son endiablés, de la spontanéité entre les musiciens, qui maîtrisent plusieurs styles des racines des musiques populaires.

Il a réalisé 2 albums à Nashville ; l'ambiance dans les studios de là-bas permet un jeu d'ensemble naturel, toujours dans le style. Il a toujours engagé des équipes de musiciens et de techniciens connaissant le style. Il trouve cela important de créer un climat afin de transmettre l'émotion du jeu. Selon lui, l'ambiance des studios à Montréal est plus stressante qu'à Nashville. Bien qu'il y ait d'aussi bons musiciens à Montréal, l'âme d'un genre est relié à la culture d'origine.

Il croit que l'artiste doit être là lors de la post-production. Il parle des quelques problèmes techniques lors de l'enregistrement et de l'importance d'être avec des gens de confiance, à qui on n'a pas besoin d'expliquer longtemps ce qu'on veut; Il apporte des disques pour expliquer un son (particulièrement ceux de George Strait, Vince Gill) ; il aime des mixages épurés au son naturel. Il nomme quelques compagnies de disques ayant éditées du country au Québec. Il expose quelques considérations lors de la négociation du contrat de distribution.

***

Accueil

Tous droits réservés
© 1997 Phonothèque québécoise / Musée du son.
Mise à jour le 29 septembre 2003

URL http://www.phonotheque.org/f/archives.html