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Phonothèque québécoise Musée du son Sauvegarder, documenter et diffuser le patrimoine sonore |
Extraits sonores des invités (Histoire des maisons de disques) |
de Grosbois - Garand, Alexandre
Musicien et responsable de la distribution (musique traditionnelle)
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Extraits : Spécificité de la
musique traditionnelle
québécoise – de Grosbois-Garand,
Alexandre / Reeves, Francine, (1’01’’ / 252K), enregistré le
30/05/2003
Découverte des artistes
méconnus en musique
traditionnelle dont Édouard Richard – Bolduc, Marc / de Grosbois-Garand, Alexandre / Bélanger, Jean-Claude
/ Reeves, Francine (1’15’’ / 461K), enregistré le 30/05/2003 Pourcentage
de vente de disques en magasin
et en spectacle –
Bourque, Benoit / de Grosbois-Garand,
Alexandre, (42’’ / 269K), enregistré
le
30/05/2003
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Résumé de l'entrevue :
de Grosbois - Garand, Alexandre : Musicien et responsable de la distribution (musique traditionnelle)
Entrevue réalisée le
30 mai 2003
lors du festival de musique traditionnelle La Grande Rencontre (Maisons
indépendantes de disque à Montréal) :
Invités : Benoît Bourque
(musicien,
membre du groupe de musique traditionnelle Le Vent du Nord), Alexandre
de Grosbois - Garand (musicien, membre du groupe de musique
traditionnelle Genticorum), Lorraine Chalifoux (réalisatrice
à la radio
de Radio-Canada et productrice de disques), Gilles Garand (musicien et
organisateur du festival La Grande Rencontre), Francine Reeves
(animatrice et auteure), Marc Bolduc et Jean-Claude Bélanger
(collectionneurs)
(réalisée le 30 mai
2003 lors du festival de musique traditionnelle La Grande Rencontre)
Les invités décrivent
les premiers
disques de musique traditionnelle qu'ils ont appréciés :
Jean Carignan
est un nom souvent évoqué. Quelques étiquettes
dédiées à la musique
traditionnelle sont évoquées : Philo, Folkways, Bonanza,
Le Tamanoir,
Université Laval, Amical, Catalogne, Le Sonographe,
Mille-pattes,
Radio-Canada, London. Les auto-productions sur cassette ont
été
courantes dans le milieu.
Gille Garand prétend que le
disque
Acadie - Québec fut révélateur de la source de la
musique
traditionnelle d'ici. Il évoque aussi quelques collectionneurs
passionnés, dont Gabriel Labbé et un certain M. Lecourt.
Il croit que
le disque a permis de transmettre le répertoire. Il
s'émerveille face
au côté "underground" de la musique traditionnelle, ce qui
fait qu'on
découvre des méconnus constamment. Il cite en exemple
l'accordéoniste
Francine Desjardins, le violoniste Édouard Richard. Tous
reconnaissent
l'importance des collectes sur le terrain.
Dans le passé, les
éditeurs de
disques n'avaient pas le souci de nommer les musiciens de musique
traditionnelle. Plusieurs grands musiciens sont commentés :
Alfred
Montmarquette, Isidore Soucy, Gérard Lajoie, Philippe Bruneau,
J.O La
Madeleine, Joseph Allard, Arthur Joseph Boulay, dont certains ont connu
des succès de vente à leur époque.
Les invités argumentent sur la
spécificité de la musique traditionnelle. Certains
parlent du "swing"
apporté par la famille Soucy ou même avant (Jos Bouchard
et Pitou
Boudreault). Joseph Allard aurait insufflé une émotion
particulière à
la musique québécoise alors que Philippe Bruneau aurait
apporté un sens
critique au répertoire. Tous parlent du caractère festif
des musiciens
québécois. C'est un folklore qui s'est abreuvé
à plusieurs sources,
comme des "gitans sédentaires".
La radio a contribué à
la transmission de la musique : Don Messer, Les Montagnards laurentiens…
Lorraine Chalifoux devise sur la
contribution de Marius Barbeau, ethnologue et collecteur de musiques
traditionnelles. Elle parle de l'édition de l'Hommage à
Marius Barbeau,
en collaboration avec Radio-Canada, suite au travail de Danielle
Martineau qui a écouté plusieurs rouleaux de cire de ce
collecteur et
qui a tenté de transmettre l'esprit de ces enregistrements.
Selon
Lorraine Chalifoux, le disque permet aux artistes de poursuivre un
cheminement.
Les musiciens présents
racontent des
expériences en studio et des avantages et inconvénients
d'un
enregistrement multipiste versus un enregistrement en direct. Ils
parlent aussi des conditions de production et de diffusion,
soulignant
les lacunes du marché. Tous s'entendent pour dire que les
intervenants
de la musique traditionnelle ont développé un
réseau de contacts et de
festivals qui facilitent la diffusion de cette musique. On observe
aussi à un regain d'intérêt pour la musique
traditionnelle, suite à un
creux de vague.
L’intégrale de l’entrevue (en cassette DAT numérique) ainsi qu’un résumé détaillé et indexé dans la base de données de la Phonothèque sont disponibles pour la consultation au bureau de la Phonothèque québécoise.
Histoire des maisons de disques (chronologie) Lien vers l'exposition virtuelle (MVC) : l’histoire des maisons de production de disques indépendantes à Montréal
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Mise à jour le 29 septembre 2003
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