Phonothèque québécoise Musée du son Sauvegarder, documenter et diffuser le patrimoine sonore

Résumé de l'entrevue :

Lacasse, Germain : Historien et professeur (musique du cinéma  muet)

Germain Lacasse dresse un parallèle entre l’industrie naissante du cinéma et celle du disque. Les séances de cinéma muet étaient sonorisées par des musiciens qui travaillaient aussi dans les cafés, faisaient des disques et plus tard de la radio. L’industrie du divertissement à l’aube du XXe siècle produisait déjà, à moindre échelle, des réseaux entre les médias. Germain Lacasse parle de certains artistes très populaires à l’époque qui ont fait les premiers enregistrements au Québec, dont Hector Pellerin. Il explique ce qu’était le métier de bonimenteur et énumère quelques programmes de salles de cinéma (appelées «scopes» vers 1910 - 1920), au contenu varié : projections de film, chansons illustrées, spectacles de variétés... Il fait la description des premières expériences de synchronisation du son, avec des appareils parfois développés à Montréal par Berliner, bien avant le cinéma parlant. Il souligne l’importance de l’oralité dans la culture québécoise, autant au cinéma, à la radio et dans les chansons. Voir le site de GRAFICS.

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Mise à jour le 29 août 2002

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