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histoire des studios d´enregistrement à montréal
1940-1960
Cohabitation des studios d´enregistrement et de radio à l´ère magnétique

Liens vers les textes, entrevues et illustrations pour chaque période

(cliquez sur les dates)



1850-1900

1900-1920
1920-1940
1960-1980
1980-2005

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Salle de mixage chez RCA Victor, 1948

Collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Conrad Poirier

Moments marquants de l´histoire des studios d´enregistrement à Montréal et liens avec l´évolution de l´industrie du disque

1940-1960
Cohabitation des studios d´enregistrement et de radio à l´ère magnétique

Textes, recherches, numérisation, photographies, édition et entrevues réalisés par Christian Lewis


1940 à 1950

Durant cette décennie, RCA Victor, bien que devancé par Starr dans la production locale, dominera le marché du disque au Québec avec des artistes américains et français. La guerre coupa certains ponts avec la France, ce qui donna un élan aux artistes d’ici. Des nouveaux noms émergent, dont le soldat Lebrun, appuyé par l’armée canadienne. RCA misera sur des artistes populaires à la radio, tels Alys Robi, Muriel Millard, Robert L’Herbier, Lucille Dumont, Jacques Normand, Fernand Robidoux et Lise Roy.

À la fin des années 1940, Decca, un nouveau joueur au Québec, publiera sur étiquette London des artistes d’ici dont le Trio lyrique, Jacques Labrecque et Fernand Robidoux. D’autres compagnies emboîteront le pas : Polydor (Rollande Désormeaux et Félix Leclerc), Musicana (Muriel Millard et Jacques Labrecque), Maple Leaf (Jeanne d’Arc Charlebois, Estelle Caron et le pianiste de jazz Paul Bley) et Rodeo Records (musique country).

La fondation de la maison de distribution Select a eu lieu après la Seconde guerre mondiale, afin de distribuer au Québec des exclusivités produites en Europe des compagnies Philips, Pathé, Le Chant du monde, Festival, Erato et Studio SM. La famille Archambault a mis sur pied un réseau de distribution très présent dans les maisons d´enseignement. L'entreprise a par la suite créé l'étiquette Alouette, produisant des artistes locaux de country, de musique populaire, de folklore et de musique pour enfants.

L’après-guerre voit l’apparition de microphones à condensateur, dont le AK 2, qui améliorent grandement le rendu sonore. En 1958, le microphone à condensateur arrive à la radio en même temps que les transistors. Les fragiles microphones à ruban, encore utilisés aujourd´hui pour la douceur de la résultante sonore,  sont largement employés à l´époque.





1943

Un vaste studio à la fine pointe de la technologie de l’époque est construit par RCA Victor à Saint-Henri, dans un local adjacent à l’usine. Ce studio, doyen des studios à Montréal encore en opération, est doté d’une excellente acoustique, grâce à des panneaux en bois ondulés. Il s’agit de l’actuel studio Victor, toujours en opération, qui abrite aussi le Musée des ondes Berliner consacré aux appareils de reproduction et d’enregistrement sonore. Ce studio a été détourné de sa fonction première de 1958 à 1985, servant alors de lieu pour la conception d´un satellite, puis d´entrepôt chez RCA. Avant de se lancer dans la revitalisation de ce studio en 1985, les frères Pilon ont fondé au début des années 1980 le studio Son Soleil à Saint-Henri, dans un sous-sol. Le nouveau studio Victor a acquis une réputation enviable, notamment dans les enregistrements qui exigent une acoustique de qualité optimale.





1944

Des disques en vinylite sont pressés chez Compo à Montréal, avant l´arrivée du microsillon.

 


1946

Willie Lamothe débute sa carrière sur disque chez RCA. Les succès de Perry Como poussent les compagnies d’ici à publier de la musique country. D’autres vedettes du genre se distinguent : Paul Brunelle, pour RCA, Marcel Martel et Paul-Émile Piché pour Starr. Ces artistes devaient développer une certaine polyvalence et une habilité à travailler sous pression. Willie Lamothe enregistrait des jingles en direct à la radio (CKVL) dans les années 1950, ce qui serait impensable aujourd´hui.

 

1947

Le Service international de Radio-Canada inaugure une série d´album pour la promotion de la musique canadienne à l’étranger (œuvres de Claude Champagne, Jean Coulthard, Clermont Pépin, Maurice Blackburn, Pierre Mercure, Jean Papineau-Couture) ; quelques interprètes canadiens de renom ont enregistré pour Radio-Canada International : Glenn Gould, Pierrette Alarie, Léopold Simoneau, Maureen Forrester…



1947

Columbia reprend l’idée de RCA Victor, en mettant sur le marché, avec une technologie améliorée, les disques 33 tours à longue durée.

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Pochette des débuts du disque 33 tours

1948

Jean-Marc Audet, ancien employé de CKAC, fonde le studio Marko, pouvant accueillir un orchestre, au coin de Sainte-Catherine et de la Montagne. Il s´était procuré un des premiers magnétophones à Montréal pour son studio mobile. Il s´est spécialisé par la suite dans les enregistrements de publicité. Marko est déménagé en 1967 sur la rue La Gauchetière, dans un des premiers studios privés à bénéficier d´un immeuble conçu spécifiquement pour l´enregistrement (insonorisation intégrale des bruits de l´extérieur et bonne acoustique à l´intérieur). RCA, devant répondre à des besoins grandissants, avait construit ce studio auparavant selon ses normes (les plans étaient reproduits un peu partout dans le monde). Des conques convexes, similaires à celles du studio Victor, sont encore présentes. Félix Leclerc a enregistré chez Marko un de ses premiers disques, Le P´tit train du Nord.

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studios de RCA à Montréal en 1948 (circa)
Collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Conrad Poirier


1948 (circa)

Le studio Layton Brothers, au 1170 de la rue Sainte-Catherine Ouest, offre aux musiciens l'alternative moins coûteuse de graver les enregistrements directement sur le disque. Le résultat n´est toutefois pas aussi professionnel. L´ingénieur du son de ce studio, John Bradley, devient responsable du matriçage (mastering) chez Compo à Lachine, puis chez London à Montréal. Il acquiert à New York un magnétophone Ampex, en même temps que Jean-Marc Audet. Bradley avait travaillé auparavant pour les fils de Berliner dans les années 1930.

 


1948

Le guitariste américain Les Paul reprend l’idée de l’enregistrement multipiste de Sydney Bechet. Il pense à ajouter une quatrième tête de lecture à un magnétophone, ce qui lui permet de jouer lui-même plusieurs pistes. Avec sa conjointe, la chanteuse Mary Ford, il créera des couches de son donnant une nouvelle sonorité au médium disque. Au préalable, il a conçu des amplificateurs pour sa guitare et un célèbre modèle de guitare, ancêtre de la guitare électrique, qui fera sa renommée.

 




1949

Jos Champagne, preneur de son à l´Office national du film (ONF) utilise un matériel amplement allégé grâce à la bande magnétique. Avant le son était enregistré sur une bande optique. L´ONF permettra l´expérimentation de la synchronisation entre la caméra et le magnétophone dans les années 1950, ce qui mènera au cinéma direct un peu plus tard. Les microphones sans fil augmenteront l´autonomie.

 

1949

RCA Victor lance le 45 tours, dont ses séries en vinyle rouge,  jaune ou vert. La perforation au centre est nettement plus grande. Ce format est d’abord conçu pour concurrencer le 33 tours. RCA adoptera le disque 33 tours pour la musique classique, et destinera le 45 tours aux succès populaires.

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Disque et coffret 45 tours RCA Victor

 

1949

Premier palmarès de disques publié au Québec par la revue Radio 49, fondée par Robert L’Herbier et Fernand Robidoux. Ces deux collaborateurs organisent un Grand prix de la chanson peu de temps après. Fernand Robidoux enregistre du répertoire québécois (dont une chanson de Raymond Lévesque) dans les studios Decca / London en Angleterre (où travaillait Jacques Labrecque). Il brise une entente avec RCA Victor qui refusait d’enregistrer des chansons québécoises, préférant imposer des adaptations de succès américain ou français. Variety’s aux États-Unis publiait un palmarès depuis 1921.

 

1949

100,000 disques de la chanson folklorique Les fraises et les framboises du trio Soucy sont vendus, ce qui constitue une première.

 

1950 à 1960

La demande commence à se diversifier avec le boom économique de l’après-guerre et l’affirmation d’une génération qui s’imprègne à fond de la société de consommation. Entre 1950 et 1960, 18 nouvelles étiquettes se disputent le marché québécois.

Lors de cette décade, RCA Victor ouvrira un autre studio, à proximité de l´actuel station de métro Guy-Concordia, consacré à l´enregistrement de la musique populaire et à la publicité. L´essor de l´entreprise à Montréal se poursuit, obligeant en 1967 la compagnie à construire un autre studio à la fine pointe des développements acoustiques et techniques, sur la rue La Gauchetière. RCA acquiert un magnétophone Ampex 350 trois pistes. RCA continue d´être la pierre angulaire de l´industrie du disque, offrant des services de gravure, de matriçage (mastering) et de pressage, contrairement aux autres studios concurrents. Lionel Parent fut un des graveurs renommés chez RCA.

Des petits détaillants tels que Bouthillier sur la rue Saint-Hubert près de Beaubien offrent des services de transcriptions de disques discontinués, à petite échelle, sous l´étiquette Rythmes. Celle-ci se font sur des appareils Presto, puis, à la fin des années 1950, à l´aide d´un magnétophone. Parfois un artiste débutant fait graver 100 copies chez Bouthillier. L´acétate est envoyé chez Compo pour le pressage.

Voir section  PROCÉDÉ DE GRAVURE DES DISQUES

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Étapes de fabrication d'un disque à l'usine de pressage RCA en 1948

Collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Conrad Poirier


1951

Herbert Berliner vend Compo à Decca. Plus tard, en 1963, MCA fera l’acquisition de Decca et déménagera les activités de l´usine Compo à Cornwall en Ontario.

 

1955

Carl Weismann obtient un succès en publiant la chanson Jingle Bells interprétée par des chiens, en jouant sur la vitesse de défilement de la bande, en réenregistrant et en faisant un travail de montage. Ce travail de studio prendra de plus en plus d’ampleur en musique populaire dans les années 1960, créant de nouveaux genres musicaux. Dès 1948, les expérimentations de musique concrète (sons et bruits enregistrés sur un support, traités de diverses manières en studio) de Pierre Schaeffer et de Pierre Henry, et les expériences de Karlheinz Stockhausen en musique électronique, posent les premiers jalons de procédés repris ultérieurement dans les studios (dont ceux utilisés par les musiciens rock). Le groupe «The Beatles», aidé par  l’ingénieur George Martin constitue l’un des premiers aboutissements de ces techniques, en terme d’impact populaire et d’innovations. Les expériences de Phil Spector ont aussi influencé le travail en studio de certains enregistrements des Beatles.

 

1955

Arrivée de la maison London (nom américain de la maison britannique Decca) à Montréal, d´abord à titre de distributeur sur la rue Sainte-Catherine de produits étrangers et locaux. London traite notamment avec les compagnies Philips-France, DSP, Jupiter et Select notamment. En 1959, devant la vitalité de l´industrie de l´enregistrement sonore à Montréal, London installe une usine de pressage et de matriçage (mastering) qui fait concurrence à RCA. Paul-Émile Mongeau, anciennement du studio Stereo Sound, est en charge de la gravure et du matriçage (mastering). Émile Lépine lui succédera de 1965 à 1982. Plus tard, il enseignera ce métier chez Trebas. Les systèmes de gravure (tours à disques, amplificateurs, burins, consoles) utilisés à Montréal sont construits à l´étranger par les compagnies Neumann, Decca, Neve, RCA, Scully et Westrex.

C´est un travail très précis, qui demande à être très vigilant lors des variations brusques de fréquences. Il faut un produit parfait, car la matrice sert à la multiplication à grande échelle. Le matriçage (mastering) peut se définir comme un gramophone à l'envers, où le son est envoyé dans le disque par un burin qui vibre dans le sillon en fonction de l'amplitude.

Selon Jean-Paul Séguin, ouvrier et syndicaliste à l'usine RCA Victor à Montréal, le département disques fonctionnait jour et nuit. Il y a de 25 à 30 presses. 1000 à 1200 disques par jour sont produites pour chaque presse assignée à une personne. On travaille à la pièce et non à l'heure, ce qui rend l´emploi très exigeant et dur, car il fait très chaud l'été (on donne des pilules de sel pour la perte en transpiration). On procède par lot, qui varie de 50 à plusieurs milliers de disques. Il peut y avoir de sept à huit changements de matrices par jour.

 

1955

Mise en marché par Ampex du premier magnétophone stéréophonique domestique.

 

1955

Avant 1955, la plupart des interprètes canadiens de musique classique enregistrent à l’étranger pour des multinationales (Columbia, Capitol, Decca, EMI, London, RCA) ; après 1955, quelques labels canadiens offrent une tribune pour les interprètes classiques d’ici (Acadia, BAR, Baroque, CAB – CAPAC, CRI, Dominion, JMC, LAB, Madrigal, Radio-Canada International, Select).

 

1956

Au-delà des succès d’estime des chansonniers, un nouveau phénomène va propulser l’industrie du disque au Québec : l´influence de la télévision. En 1956, Robert L’Herbier organisa le premier concours de la chanson canadienne diffusée à la télévision de Radio-Canada. Devant le succès, des producteurs de disques, dont le gérant de Michel Louvain, Yvan Dufresne et Denis Pantis, vont encourager des artistes locaux à adapter des musiques en vogue, essentiellement des succès américains (romances de crooner, danses américaines et sud- américaines, rock’n roll, yé-yé …).

L´étiquette Apex français succède à l'étiquette Starr, suite à l´acquisition de la Compo par la Decca, cinq ans auparavant. Yvan Dufresne, producteur, devient responsable du secteur français chez Apex. Il produit plusieurs artistes à succès des années 1960, dont Pierre Lalonde, Ginette Reno et les Hou-Lops. Les catalogues Starr et Apex seront édités sur l'étiquette Carnaval.

Les compagnies québécoises Franco-Disques et Trans-Canada proposent plusieurs adaptations, à la recherche de la réussite commerciale. Les premiers artistes d'ici à chanter des versions françaises de rock´n roll sont Carmen Déziel en 1956 (adaptation de Blue Suede Shoes) et André Lejeune en 1957; Marcel Martel enregistre en 1957 les premières compositions françaises de rock´n roll. Entre 1950 et 1960, 18 nouvelles étiquettes se disputent le marché québécois. Le marché du disque québécois s´organise et pour la première fois consolide une industrie avec tous les chaînons (gérant, studios, compagnies de disques, distribution…). Les Sinners, la Révolution française et Michel Pagliaro dans les années 1960 sont parmi les pionniers d´un son rock moins édulcoré.

 

1958

Les formats 33 tours et 78 tours se partagent également la part du marché à Montréal. En 1965, le 78 tours est quasiment disparu. Le format 45 tours se taille une part du marché atteignant 50% des ventes environ.

 

1959

Archambault, disquaire montréalais depuis le début du siècle, produit des disques d’artistes d’ici dès 1959 (maison de production et de distribution Select).


Liens vers des
extraits d´entrevues
et images

* Photographies des collections de la Phonothèque québécoise, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, des archives des studios et des archives personnelles des invités




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Disque RCA Victor de Jacques Normand

Émergenge d´un véritable distributeur au Québec (Select) et aide financière gouvernementale (Musicaction) (1´30´´) - Gilles Valiquette, enregistré en 2006

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Microphone à ruban RCA 77

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Studio Victor


Similitudes entre les studios Marko et Victor conçus par RCA et nouveau besoin d´insonorisation (1´32´´) – Martin Cazes, enregistré en 2006

Abandon de l´ancien studio RCA transformé en entrepôt avant la revitalisation par le studio Victor (53´´) – Michel Descombes, enregistré en 1993







Énergie de l´enregistrement direct des publicités radiophoniques (52´´) – Martin Cazes, enregistré en 2006

Enregistrement en direct avec plusieurs musiciens sur la même piste impliquant un mixage en temps réel (56´´) – David P. Leonard, enregistré en 2006
   Méthode d´enregistrement en direct des publicités radiophoniques chez Marko (54´´) – Martin Cazes, enregistré en 2006

















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Pochette des débuts du disque 33 tours



Construction par RCA de quelques studios partout dans le monde avec le même plan que celui acquis par Marko (1´15´´) – Martin Cazes, enregistré en 2006
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Paroi ondulée du studio Marko conçu par RCA

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Plafond d'un autre studio conçu par RCA à Montréal, devenu le studio Victor



Évocation d´une séance d´enregistrement au studio Layton Brothers en 1948 et acquisition d´un des premiers magnétophones à Montréal par Jean-Marc Audet, fondateur du studio Marko (1´49´´) – David P. Leonard, enregistré en 2006




Avènement du multipiste suite aux expériences de Les Paul
(1´14´´) – David P. Leonard, enregistré en 2006

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Pochette d´un disque 45 tours de  Les Paul



Simplicité des bandes sonores avant l´arrivée des équipements plus sophistiqués (33´´) – Jean-Pierre Joutel, enregistré en 2006






Stratégie de mise en marché du 45 tours avec un graphisme rassurant (1´49´´) - Paul Martin (graphiste) et Christian Lewis



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Coffret de 45 tours RCA Victor
























 

Description du studio RCA sur la rue Guy en 1965 environ (1´14´´) – Michel Descombes, enregistré en 1993

Gravure alternée en stéréo et en mono et définition du burin
(1´36´´) – Émile Lépine, enregistré en 2006

Préparation typique d´une séance d´enregistrement au studio RCA au milieu des années 1960 (1´40´´) - Bernard Tremblay, enregistré en 1993

 
Service de gravure des disques offert par RCA aux studios montréalais
(1´16´´) – David P. Leonard, enregistré en 2006



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Console Universal, 1950
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Console RCA, 1954





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Vérification et emballage des disque à l'usine de pressage RCA en 1948

Collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Conrad Poirier



























Relations entre les graveurs des concurrents RCA et London (41´´) – Émile Lépine, enregistré en 2006


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Usine de pressage London en 1966


























Pourcentage des disques étrangers vendus au Québec et phénomène des adaptations des succès américains – Tremblay, Bernard, (48’’ / 299K), enregistré en 1993























* Photographies des collections de la Phonothèque québécoise, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, des archives des studios et des archives personnelles des invités


NDLR : Pour rédiger cette chronologie, l´auteur a puisé dans les propos tenus par les techniciens, ingénieurs du son et réalisateurs qui ont participé gracieusement à l´enquête orale pour la Phonothèque québécoise, ainsi que dans plusieurs ouvrages (voir la bibliographie). La synthèse proposée ici est tributaire de la contribution remarquable de certains auteurs dans ce domaine, dont Nicole Cloutier, Robert Thérien, Alain Gagnon, Réal La Rochelle, Robert Giroux, Martin F. Bryan, Gabriel Labbé, Edward B. Moogk, Paul Théberge, Jean-Jacques Schira, François Tousignant, et Gilles Marchand. Plusieurs de ces auteurs ont collaboré aux activités de recherche de la Phonothèque québécoise dans le passé.




Histoire des studios d´enregistrement à Montréal :




INTRODUCTION



ANECDOTES DES
INGÉNIEURS DU SON

CHRONOLOGIE DÉTAILLÉE
(LIENS ENTRE L'HISTOIRE DES STUDIOS MONTRÉALAIS ET L'HISTOIRE DE L'INDUSTRIE DU DISQUE AU QUÉBEC ET AILLEURS)

SÉANCES D'ENREGISTREMENT
(DESCRIPTIONS ET COMMENTAIRES)

TECHNIQUES D'ENREGISTREMENT,
TRUCS DU MÉTIER ET ÉQUIPEMENTS


HISTORIQUE DE QUELQUES STUDIOS MONTRÉALAIS REPRÉSENTATIFS

PROCÉDÉ DE
GRAVURE DES DISQUES


REMERCIEMENTS


BIBLIOGRAPHIE ET LIENS
(ANCIENNES ENTREVUES)

INDEX DES
EXTRAITS SONORES
(THÈMES ET INVITÉS)


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Lien  vers l'exposition virtuelle :
l’histoire des studios d'enregistrement à Montréal
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Mise à jour le 7 septembre  2006

 

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