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Mémoire sonore

 

 

Bulletin de la Phonothèque québécoise

No. 6, Printemps  2002  

 

 

En bref

 

Il me fait plaisir de vous présenter le nouveau conseil d'administration constitué en novembre 2001 :

Président : Luc Desjardins, chimiste et musicien

Vice-présidente : Joane Hétu, directrice de DAME (distribution de disques)

Trésorier : Éric Rathé, musicien et technicien de son

Secrétaire : Réjean Beaucage, critique musical de l'hebdomadaire Voir et animateur / concepteur à la radio (CIBL)

Administratrice : Chantal Dumas, artiste (art radiophonique)

Conseillers : Réal La Rochelle, Marie FitzGerald et Marcel Carrière

 

 

En manchette dans ce bulletin :

Les Entrevues sur le patrimoine sonore au Québec

Amélioration de la gestion des collections de la Phonothèque

Forum organisé par la Phonothèque avec Lise Bissonnette, Marie-France Calas et Edgar Fruitier

Journée des musées

Edgar Fruitier lègue sa collection de disques à la Phonothèque

 

En éditorial, je cède la parole à Réal La Rochelle qui traite en profondeur des défis et projets de la Phonothèque.

Bonne saison !

Christian Lewis

Directeur

[LIBRE OPINION]

UNE PHONOTHÈQUE 

DANS LA NOUVELLE BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC

ESPACE ET CONTENU

par Réal La Rochelle*

Sommaire

Deux ou trois jalons historiques que je sais d'elle

De l'utilité d'une terrasse près du Lincoln Centre

Un modèle ici modulable

Les deux chambres

Des chiffres et des lettres

 

La construction et la mise en place de la nouvelle Bibliothèque nationale du Québec (ex-GBQ, Grande bibliothèque du Québec) est un événement marquant dans l'histoire de l'espace culturel québécois tel que redéfini depuis la Révolution tranquille. Événement marquant aussi que l'émergence d'une Phonothèque au sein de ce grand ensemble, voué à la conservation et à la diffusion de l'imprimé, de l'audiovisuel, du numérique.

Depuis sa première planche à dessin, cette nouvelle Bibliothèque (BNQ) a prévu un espace PHONOTHÈQUE - MUSIQUE. C'est déjà un gain très significatif. Il convient néanmoins de décrire plus en profondeur en quoi le Québec peut, sur cette assise, et pour la première fois de son histoire, se construire une véritable Phonothèque, qu'en d'autres contrées mieux pourvues on appelle depuis des décennies des Phonothèques nationales.

 

Deux ou trois jalons historiques que je sais d'elle

Depuis le milieu des années 80, tout en travaillant à mes recherches universitaires sur les industries de l'enregistrement sonore et du cinéma, je me suis associé à divers professionnels intéressés au patrimoine sonore du Québec. Nous étions frappés par le fait que, parmi toutes les institutions mises sur pied ou consolidées depuis les années 60 (vouées aux archives, à l'imprimé et à l'audiovisuel), il en manquait une pour protéger et diffuser le domaine du son en général et de la production radio-phonographique. Pas de Phonothèque dans cette géographie culturelle.

La nouvelle BNQ possède, de par son mandat, le levier qui peut aider à une prise de décision politico-culturelle en faveur de la création d'une Phonothèque nationale vouée à la conservation et à la diffusion du patrimoine sonore au Québec.

Pour comprendre la pertinence d'un tel acte de volonté politique, il faut rappeler pourquoi il n'existe pas au Québec une telle institution alors que, depuis quarante ans, on a construit, même avec de modestes moyens, une Cinémathèque québécoise et une Bibliothèque nationale.

Suivant les modèles de certains pays européens (France, Angleterre) ou de la Library of Congress de Washington, une Phonothèque du Québec aurait pu historiquement être montée par l'ancienne Bibliothèque nationale (née en 1967). Or, pour toutes sortes de raisons trop longues à décrire ici, cette BNQ n'a jamais manifesté le désir de construire une telle entité en son sein. Elle a néanmoins démarré, en 1992, son dépôt légal des disques québécois, dans le sillage de celui de la Bibliothèque nationale du Canada qui, lui, existe depuis 1978. Ce dépôt légal de l'ex-BNQ est certes plus que nécessaire, mais son contenu est limité aux seuls produits québécois et il laisse en plan d'autres pans importants du patrimoine sonore du Québec, par exemple : le disque à contenu «non-québécois» gravé, pressé, distribué au Québec; les documents radiophoniques autres que ceux des domaines littéraire, artistique et musical; les documents et artefacts relatifs au son en général; les collections québécoises particulières, collections plurithématiques individuelles ou institutionnelles. Pour ce qui est du domaine du son au cinéma et en télévision/vidéo, très riche au Québec, il fait partie du mandat de la Cinémathèque québécoise. On peut donc imaginer de multiples occasions de partenariat avec cette institution pour faire connaître un champ encore trop peu exploité par les cinémathèques elles-mêmes à travers le monde. La Cinémathèque possède une excellente collection de disques de musiques et de bandes sonores de films qui n'a pas encore été, faute de moyens, adéquatement diffusée; l'organisme dispose aussi de collections et de documents reliés à la question du sonore filmique, de même que plein de vidéos musicales, dont la spécificité de genre les rapproche beaucoup des industries du disque et de la radio.

L'ex-BNQ n'ayant donc pas créé de Phonothèque nationale, il a paru nécessaire de mettre sur pied une véritable Phonothèque, embryonnaire d'un «musée du son» du Québec. Suite à quelques années de travaux préparatoires, ce projet s'est réalisé, le 6 avril 1989, par la création de La Phonothèque québécoise/Musée du son, sous la présidence d'honneur d'Edgar Fruitier. L'idée en avait été discutée tout autant à Montréal qu'à Paris, New York, Washington et... Ottawa, à l'occasion de colloques internationaux et nord-américains organisés par des associations professionnelles comme l'ARSC - Association for Recorded Sound Collectors, l'IASA - Fédération internationale des archives sonores, l'AFAS - Association française des détenteurs d'archives sonores, l'IASPM - Association internationale pour l'étude de la musique populaire.

 

 

De l'utilité d'une terrasse près du Lincoln Centre

Je me souviens en particulier d'une discussion pendant le colloque de l'ARSC, en 1986, à New York, tenu sous l'égide du Rodgers and Hammerstein Archives of Recorded Sounds. Ce centre, voisin des grandes murales de Chagall au Metropolitan Opera, est un département du Performing Arts Library, elle-même annexe de la Bibliothèque publique de New York (je souligne). Durant un lunch, quelques personnes rassemblées par la vivacité d'esprit de Marie-France Calas, alors directrice de La Phonothèque nationale de France, discutèrent de la nécessité de créer à Montréal une Phonothèque du Québec. Participaient à ces palabres : Elisabeth Giuliani, adjointe de Mme Calas, Gerald Parker, directeur de la bibliothèque de musique de l'UQAM, ainsi que Joan Colquhoun, alors directrice de la division musique de la Bibliothèque nationale du Canada à Ottawa, un département devenu une véritable Phonothèque canadienne (où reposent, soit dit en passant, plusieurs collections québécoises qui n'ont pas pu ou pas voulu se loger en leur belle province).

C'est donc paradoxalement à New York qu'a été enregistré en quelque sorte l'acte de naissance de La Phonothèque québécoise, à l'ombre de cette merveilleuse bibliothèque spécialisée, dédiée à la musique et à la phonothéconomie. Il faut encore souligner qu'elle appartient à la New York Public Library, donc un endroit de référence et de consultation à usages multiples : pour monsieur ou madame tout le monde qui veut préparer un concert ou un opéra;  à l'étage plus spécialisé, pour les étudiants en musique de Juilliard; accessible enfin aux chercheurs et archivistes de tout poil qui se promènent à travers des collections prestigieuses : la totale des archives de Toscanini; la collection fascinante et intégrale de tous les enregistrements personnels de Kirsten Flagstad; les dossiers sur le musical américain, domaine de Rodgers et Hammerstein; d'admirables archives sur Callas où j'ai cueilli toute une manne; The Soria Studio consacré aux archives du Metropolitan Opera, et tutti quanti.

Un autre modèle de «Phonothèque/Musique» se trouve au Forum des Halles, à la Médiathèque musicale de Paris. Elle fut formée à la fin des années 80 par la très populaire et fréquentée discothèque de prêt des Halles (l'équivalent de la Phonothèque de la Ville de Montréal), couplée à des fonds de collections à consulter sur place : disques et rubans, vidéos musicales, partitions, livres et revues, dossiers, etc. Cette Médiathèque est active également dans l'excellente revue Ecouter/Voir.  

Ces deux modèles confirment que conservation et diffusion sont «les mamelles» de toute bonne phonothèque.

 

 

 Un modèle ici modulable

Ces hybrides de New York et de Paris, relevant à la fois de la bibliothèque publique et de la consultation sur place pour des documents rares et souvent uniques, recoupent le mandat, non moins métissé, de la nouvelle BNQ, où se croisent et se réunissent, entre autres et pour l'essentiel, les fonds de l'Ex-BNQ et de la Centrale de la Ville de Montréal.

Sur le terrain «phonothécaire», ces deux institutions, jointes à la nôtre, La Phonothèque québécoise, permettent de jeter les fondements d'une nouvelle maison du patrimoine sonore du Québec. Séparées, elles furent en leurs temps à la fois intéressantes et passionnées, mais plus qu'à leur tour orphelines ou délaissées, comme des bambins en croissance chétive. Les hybridations et les métissages permettant parfois des métamorphoses, la création d'une authentique Phonothèque nationale laisserait vivre dignement, enfin, ces enfants culturels un peu négligés qui ne furent jamais beaucoup entendus ni écoutés. Le Québec a été dur d'oreille pour son patrimoine sonore, là comme ailleurs, mais certaines chirurgies politico-culturelles sont aujourd'hui capables de faire merveille.

La Phonothèque de la nouvelle BNQ suppose par conséquent la réunion du dépôt légal des disques de l'ex-BNQ, des documents et collections de La Phonothèque québécoise, ainsi que de la Phonothèque de prêt de la Ville de Montréal. Suivant le modèle de la Médiathèque des Halles, on peut facilement imaginer l'espace PHONOTHÈQUE-MUSIQUE de la BNQ avec une identification bien en vue (et non pas une dilution diffuse dans le tout audiovisuel), avec un guichet d'accueil unique s'ouvrant aisément sur deux «chambres» : une s'occupant du prêt de disques, l'autre de documents et collections à examiner sur place et formés des fonds de l'ex-BNQ et de La Phonothèque québécoise.

 

 

Les deux chambres

Il faut saluer ici non seulement l'admirable travail soutenu, couronné de succès depuis des années, de la Phonothèque de prêt de la Ville de Montréal,  mais aussi qu'elle soit devenue, au fil des ans, une institution faisant partie intégrante du patrimoine sonore du Québec. Tout en faisant le prêt de disques, elle a accumulé une sorte de fonds historique, au même titre que les imprimés du fonds de la Bibliothèque Saint-Sulpice. Non seulement est-il souhaitable que continue allègrement son travail de prêt de disques dans les champs jusqu'ici privilégiés (surtout le classique et le jazz), mais il serait intéressant, voire utile, de les élargir à toutes les variations du rock-pop, du western, des musique actuelles et électroniques, de l'auto-production musicale des jeunes, qui pourraient être invités à y déposer des copies de leurs démos, aujourd'hui si joliment nommés «CD brûlés». J'aime bien ce terme, qui rappelle qu'autrefois l'underground sonore aimait se faire appeler «les têtes brûlées», en référence à la fois à leur anatomie hirsute et aux têtes de lecture des bandes magnétiques.

Pour sa part, le dépôt légal des disques de l'ex-BNQ doit se consolider et être augmenté, tant dans le rétrospectif que dans l'actuel. Il lui conviendrait surtout de briser la coquille qui l'a fait  jusqu'ici se limiter au contenu québécois, ou relatif au Québec. Dans la fenêtre de cette chambre trop étroite, grimace une sorte d'ethnocentrisme culturel, et aucune institution au monde n'a flirté avec cela de manière aussi frileuse. La nouvelle Phonothèque nationale devrait donc élargir ce dépôt légal à  tout disque pressé et distribué au Québec. C'est logique, et gros de belles surprises, depuis la production de Berliner à Saint-Henri en passant par Compo de Lachine, les disques de RCA à Montréal, peut-être les CD «brûlés» à Drummondville. Deuxième chose, parlant de contenu québécois : comme beaucoup de collections spéciales ont émigré à l'étranger ou à... Ottawa, la nouvelle Phonothèque peut se faire un programme d'échanges ou de rapatriement par copies, consultables dorénavant à Montréal et au Québec. Troisièmement : la section musique de l'ex-BNQ (partitions, livres, revues) gagnerait à être intégrée à la Phonothèque pour assurer une meilleure proximité de l'ensemble des documents disponibles pour la consultation.

Quant à La Phonothèque québécoise, à la fois forte et fragile de ses milliers de documents à consulter [voir pour le détail : http : // cri.histart.umontreal.ca/phonotheque/], son travail embryonnaire et far-west des douze à quinze ans passés devrait pouvoir maintenant se déployer, car les possibles collections se bousculent au portillon, où elles restent coincées faute de moyens adéquats pour les bien servir. Ces nouvelles recrues pourraient s'ajouter à celles déjà recueillies de Maryvonne Kendergian, de Radio-Canada, du Sonographe (petit frère du Vidéographe dont on ne parle jamais), du fonds radiophonique Legris-Pagé, des collections des Michel Décarie, Ernest Parizeau, Philippe Trolliet, Joseph Champagne, le «mémorial» de Marcel Dubé (non, il ne s'agit pas du dramaturge) ... Et, pour appeler les choses par leur nom, du fonds La Rochelle en radio-phonographie, archives Callas comprises pour le même petit prix.

Près du portillon? On peut rêver au cortège des «impétrants» à la Phonothèque nationale: les collections Edgar Fruitier, Claude Gingras, Robert Daudelin, André Ménard, Gilles Archambault, Sylvain Cormier, Raymond Gervais, Luc Desjardins, Gerald Parker, Philippe Ménard, Jean-Paul Moreau, Martin Tétreault et ses joyeux platinistes DJ, sans compter tout ce que thésaurisent tant de musiciens, de communautés religieuses, de «westerners», de réalisateurs et animateurs des radios communautaires, privés et radio-canadiennes. Et ces milliers de jeunes (parfois plus âgés) qui ne demanderaient pas mieux que de déposer leurs boîtes à chaussure d'auto-productions musicales - Richard Desjardins nous dit qu'il en a de quoi remplir trois caisses de bière.

En plus de réunir, pour le prêt et/ou la consultation, les fonds déjà existants, la nouvelle Phonothèque pourrait décider, en partenariat avec la Cinémathèque, de la création d'une entité qui n'a jamais vu le jour au Québec. Une Vidéothèque musicale, constituée de films et vidéos de musiques en tous genres : classique, opéra, jazz, toutes les musiques populaires, les clips, les documents sur la musique, etc. Il existe plusieurs belles collections au Québec, se baladant comme des âmes errantes (des «âmes mortes», aurait dit Gogol), qui ne demanderaient pas mieux que d'être accueillies et réunies dans le paradis Phonothèque-Musique, pour enfin servir un large public demandeur.

 

 

Des chiffres et des lettres

On s'inquiète parfois de ce qu'une Phonothèque ne rende service qu'à quelques étudiants en musique rongés d'examens, à des chercheurs trappistes ou à des collectionneurs gentiment obsessifs. La réalité est tout autre. De larges clientèles, pour toutes sortes de raisons, ont soif de divers documents du patrimoine sonore. C'est l'offre qui manque, non la demande, le besoin, le désir. Il n'y a qu'à voir les grouillements de foules au Musée de la radio de New York ou au Performing Art Centre, ceux de la Médiathèque musicale des Halles ou de la Phonothèque de la Ville de Montréal. Pour leur part, grâce en particulier aux actions de numérisation des collections et, surtout, des vitrines des sites Internet, les fonds de l'ex-BNQ et de La Phonothèque québécoise voient leur clientèle régulièrement progresser.

D'autre part, il faut compter sur les multiples moyens d'animation dont disposent aujourd'hui les institutions, et dont La Phonothèque québécoise a expérimenté plusieurs modèles depuis douze ans : rééditions phonographiques, apparitions à la radio, performances multimédias, concerts avec les DJs ou les planinistes, projets conjoints avec les artistes en arts visuels s'intéressant au domaine sonore. Sans compter la panoplie inusable des causeries, colloques, expositions et autres «Journées des cultures sonores».

Bien sûr, on pourrait argumenter qu'une Phonothèque ne pèse pas lourd dans un grand ensemble comme la nouvelle BNQ. Que sont quelques milliers, voire dizaine de milliers de documents sonores à côté des millions d'autres où trônent, en toute fierté et légitimité, l'imprimé, le film et la vidéo, l'affiche et le numérique?

On aura compris que là n'est pas la question. Comme le dit récemment Serge Bouchard dans Le Devoir, «l'importance du sujet tient à autre chose qu'aux chiffres». Il continue : «Se pourrait-il que le sujet ait le poids de sa gravité et l'empreinte de sa densité? Cela nous changerait de la suprématie des chiffres» («La gravité des choses. De l'importance cachée des questions autochtones», 16-17 juin 2001). L'empreinte de sa gravité, voilà qui renvoit bien au bon vieux sillon du vinyle, ou à la trace électromagnétique, ou encore aux couloirs de bits informatiques. L'important, c'est la trace indélébile que les sons laissent pour la mémoire et la suite du monde.

Certains y ont déjà vu clair. Lise Bissonnette a écrit dans Le Devoir (13-14 juin 1998), quelques semaines avant de devenir directrice de la Grande Bibliothèque, son article «Problème de son», une fine synthèse de la problématique d'une Phonothèque nationale au Québec, où elle conclut «qu'au Québec une phonothèque nationale est une idée évidente, nécessaire, essentielle», qu'elle a sa place dans le projet de la nouvelle Bibliothèque.

Marie-France Calas est aujourd'hui Conservateur général du Patrimoine près le Ministère de la Culture de France, et chargée par Madame le Ministre Catherine Tasca d'une étude sur l'état du patrimoine sonore dans l'Hexagone et sur les moyens à mettre en oeuvre pour lui donner une meilleure visibilité et une plus large diffusion publique. Madame Calas continue à croire mordicus, avec un grand sourire, à la nécessité d'«établir une véritable Phonothèque nationale au Québec», comme elle l'a précisé à l'occasion de la récente mission de La Phonothèque québécoise à Paris sur l'état des choses françaises dans le domaine du patrimoine sonore.

Marie-France Calas, on s'en souvient, fut la marraine bienveillante penchée sur le berceau de La Phonothèque québécoise. Concluons-en qu'il faut toujours savoir bien écouter sa marraine. Ou, si l'on préfère la manière plus grandiloquente de Claudel : FINIS CORONAT OPUS (la fin couronne l'oeuvre).

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* Réal La Rochelle est  conseiller auprès du conseil d’administration de La Phonothèque québécoise. Il a publié un essai sur l'industrie phonographique, Callas. L'opéra du disque. Il vient de léguer à La Phonothèque québécoise ses collections sur le son, la radio, le disque et la vidéo musicale, qui comprennent en particulier tous les documents sur le sujet de «Callas dans l’industrie du disque».

 

 

 

 

Nouvelles de la Phonothèque

Activités de la saison

 

Projets réalisés

 

- Participation au projet Musées à découvrir sur le site de la Société des musées québécois

La Phonothèque a contribué à une exposition virtuelle en sélectionnant quelques  pochettes numérisées de ses collections et en commentant la valeur iconographique ou historique de ces artefacts.  La section «Musées à découvrir» du site de la Société des musées québécois  http://www.smq.qc.ca/ , où les collections des musées québécois sont mises en valeur, invite à une exploration ludique. Pour les pochettes, voir Musées à découvrir / Réserve virtuelle / 2e porte à partir de la gauche (Ethnologie et histoire) / Ethnologie euroquébécoise / Outils et moyen de communication / Communication sonore , puis cliquer sur les images dans la partie inférieure.

 

Normalisation de données textuelles pour la base de données Info-Muse

 

Grâce à une subvention de la Société des musées québécois, Christian Lewis, avec l'aide d'Eugénie Fortin, a procédé à la normalisation de données textuelles des collections de la Phonothèque pour la base de données Info-Muse.

L’essentiel de ce travail consistait à vérifier et uniformiser les données textuelles des zones ciblées et de compléter le travail entamé lors de la première phase, notamment pour les collections ayant eu un traitement documentaire à l’extérieur de la Phonothèque, jugé moins fiable (base des donateurs, notices incomplètes...). Plusieurs collections ont été traitées, dont celles du Musée de la civilisation, de Pierre de Lanauze et de Marcel Dubé.

 

 

Projets en cours

 

Les Entrevues sur le patrimoine sonore au Québec

Le projet amorcé à l'automne 2001, consiste à diffuser des entrevues sur le patrimoine sonore au Québec. Grâce à un financement du Fonds de l’autoroute de l’information, la Phonothèque prévoit enregistrer, numériser et diffuser des entrevues avec des professionnels et des collectionneurs. Plus des deux tiers des  personnes approchées ont été interrogées par Christian Lewis, dont Edgar Fruitier, Steve Normandin, Élizabeth Gagnon, Yannick Nézet-Séguin et plusieurs autres passionnés de la radio, du disque et du son. Quelques extraits de ces entrevues ont déjà été rassemblés sur CD pour fin de diffusion lors du forum qui a eu lieu à la Société des arts technologiques le 9 mai 2002. Le but ultime est de présenter ces extraits sur le site de la Phonothèque québécoise à l’automne 2002. Ce travail de diffusion et d’animation servira aussi de prospection pour de futures cueillettes.

 

Amélioration de la gestion des collections de la Phonothèque québécoise

Grâce au Fonds de stabilisation et de consolidation des arts et de la culture du Québec, la Phonothèque peut préparer le partenariat envisagé avec la  Bibliothèque nationale du Québec (BNQ) afin d’assurer un meilleur accès à ses collections, d’améliorer la gestion de celles-ci en plus de consolider un réseau de partenariat pour être lié au monde bibliothéconomique, muséal et archivistique. Ce projet en cours permet à la Phonothèque d’engager du personnel de soutien, dont une bibliothécaire qui poursuit le travail entamé par la stagiaire à l’été 2001. 

La bibliothécaire Josée Tardif et Christian Lewis ont été conseillés par la directrice des acquisitions de la nouvelle BNQ, Mme Hélène Roussel et ses adjointes, Mme Maryse Trudeau et Mme Mélanie Dumas dans le but de planifier ce travail d’arrimage des bases. La comparaison des éléments des collections a été complétée ainsi que le raffinement et l'uniformisation des vedettes-matières, la récupération de plusieurs notices, la première étape de catalogage pour les collections Marcel Dubé, Pierre de Lanauze, du Musée de la civilisation, du Collège de Sherbrooke et de quelques nouveaux arrivages, et l'amélioration du traitement documentaire pour répondre à des normes bibliothéconomiques.

Ce travail de longue haleine contribue à améliorer l’accessibilité des collections et à répondre de manière plus précise aux références et demandes de la clientèle. Le classement et le traitement des dossiers se sont raffinés. Une part importante de monographies et de dossiers a été inventoriée.

 

Activités

 

Journée des musées et dépliant

Grâce à l'invitation de la Cinémathèque québécoise, la Phonothèque québécoise fut présente lors de la journée des musées, le dimanche 26 mai 2002. Le public avait accès à une aire d'exposition adjacente au kiosque d'information de la Phonothèque. Le clip vidéo «Citations» de Frank Des Gagnés et Martin Tétreault (musicien et platiniste / DJ, utilisant les disques et les tables tournantes avec imagination et ingéniosité) proposait une écoute ludique de la musique de film. L'aire d'exposition présentait des pochettes de disques historiques et des pochettes se référant au thème de la phonographie. Ce fut aussi l'occasion de rencontrer un public curieux, passionné par l'histoire du disque. 1 421 visiteurs ont franchi les tourniquets de la Cinémathèque. 

Un dépliant a été réalisé pour l'occasion, présentant le mandat et les divers services et réalisations de la Phonothèque.

 

Forum organisé par la Phonothèque avec Lise Bissonnette, Marie-France Calas et Edgar Fruitier

M. Edgar Fruitier, collectionneur, chroniqueur et comédien, Mme Lise Bissonnette,  présidente et directrice de la nouvelle Bibliothèque nationale du Québec et Mme Marie-France Calas, tour à tour directrice de la Phonothèque nationale de France, de la Cité de la musique (Paris) et maintenant conservatrice générale au Ministère de la Culture et de la Communication (Mission de la recherche et de la technologie) ont participé à cette soirée qui a eu lieu à la SAT (Société des arts technologiques), le jeudi 9 mai 2002.

Ce forum fut l'occasion de faire le point sur la situation et le devenir du patrimoine sonore au Québec et de discuter de l’importance de trouver des solutions à la valorisation du patrimoine documentaire (particulièrement dans le domaine du son, de la radio et du disque). La diffusion d'extraits d'entrevues réalisées par Christian Lewis, du clip «Citations» de Frank Des Gagnés et Martin Tétreault autour de la musique de film et du clip de Jean-Sébastien Durocher autour de la phonographie ont illustré les réalisations de la Phonothèque.

 

Oeuvres magistrales du Trust pour la préservation de l'Audiovisuel canadien 

Le Trust pour la préservation de l'Audiovisuel canadien a honoré l'oeuvre de Mary Travers - La Bolduc, dont l'intégrale a été réalisée par Analekta et la Phonothèque québécoise, à l'occasion de l'événement Oeuvres magistrales à Rideau Hall (Ottawa) le 18 février 2002. Christian Lewis, désormais membre du Conseil d'administration du Trust, a participé à ce conseil, puis, avec l'aide de Luc Desjardins, il a établi des liens avec quelques responsables d'archives sonores à travers le Canada tout en s'informant des diverses sources de financement à venir dans le milieu.

 

 

Rencontre avec M. Claude Gingras lors de l’assemblée générale de novembre 2001

Le critique musical de La Presse a été l’invité d’honneur à l’assemblée générale des membres de la Phonothèque qui a eu lieu à la Société des arts technologiques.  Lors de cette causerie, il nous a entretenus de son importante collection de disques et de son travail de critique musical.

 

 

Participation à des émissions, congrès, rencontres, etc.

 

Un comité visant à travailler sur le protocole de partenariat avec la BNQ a vu le jour ce printemps. Les cinq membres (Marcel Carrière, Luc Desjardins, Chantal Dumas, Réal La Rochelle et Christian Lewis) ont rédigé un premier texte présentant les objectifs de la Phonothèque ainsi qu'une base d'entente sur lequel discuter ultérieurement.

Le 29 avril avait lieu au bureau montréalais du Ministère de la Culture et des Communications une renconte avec la sous-ministre Doris Girard, ses collègues Jacques Laflamme et Pierre Boutet, et quatre membres du conseil d'administration de la Phonothèque. Cette rencontre a permis de souligner les efforts consentis par la Phonothèque pour étendre son réseau d'action et d'envisager des solutions à court terme pour poursuivre son travail de façon concertée et efficace.

Christian Lewis a participé à la journée d’étude préparatoire au Sommet de Montréal, le 8 avril 2002. Les organismes culturels et patrimoniaux ont convenu de certaines idées et stratégies à défendre dans les mois à venir.

Christian Lewis a aussi participé à l'assemblée de fondation du Conseil de la culture de Montréal, le 26 février dernier. Les représentants du milieu culturel montréalais ont convenu de l'importance de se doter d'un conseil oeuvrant à la promotion de ses intérêts dans le contexte de la nouvelle ville de Montréal.

 

 

Demandes de financement

 

Plusieurs demandes de financement ont été rédigées dont une demande à la ville de Montréal pour réaliser une Histoire de la radio communautaire à Montréal.

Un plan triennal visant l’uniformisation bibliothéconomique des données et l’organisation des Journées des cultures sonores a été présenté au  Ministère de la Culture et des Communications du Québec, lors de notre rencontre avec Mme Doris Girard, sous-ministre.  

En plus de la demande annuelle d’aide au fonctionnement au Ministère de la Culture, d'autres projets ont été présentés au Ministère du Patrimoine canadien  (développement organisationnel et  numérisation sonore) et à des associations (dont le Trust de l'audiovisuel canadien).

Certains partenariats avec des organismes pairs (INIS, Cinémathèque, BNQ)  ont aidé ponctuellement la Phonothèque à réaliser des activités.

Ces demandes ont été rédigées par Christian Lewis, avec l’aide des membres du CA dont Luc Desjardins et Réal La Rochelle pour la révision.

 

Acquisitions récentes

 

M. EDGAR FRUITIER LÈGUE SA COLLECTION DE DISQUES

À LA PHONOTHÈQUE QUÉBÉCOISE

M. Edgar Fruitier a annoncé le 9 mai dernier son intention de léguer sa prestigieuse collection de disques de musique classique à la Phonothèque québécoise. M. Fruitier a fait cette annonce lors du forum organisé par la Phonothèque québécoise consacré aux perspectives de cet organisme. Il a précisé qu’il serait souhaitable que le gouvernement du Québec aide la Phonothèque à bien conserver et à bien diffuser des collections patrimoniales comme la sienne. M. Fruitier a fait inscrire devant notaire que la Phonothèque québécoise est désignée en premier choix pour recevoir, au moment venu, cette collection de 50,000 disques et enregistrements de musique classique.

 

Nouvelles collections et nouveaux documents

 

Collection Stéphane Lépine

9 disques audionumériques (CD-R) et un sommaire détaillé de l'émission radiophonique Carnets de Régine Robin réalisée par Stéphane Lépine, réalisateur et animateur de l'émission Paysages littéraires diffusée sur la chaîne culturelle de Radio-Canada.

 

 

Collection Bruno-Serge Boucher

5 bobines de ruban ¼ de pouce d'émissions radiophoniques de CHLT  (Sherbrooke)   datant de la fin des années 1950, dont des concerts de musique chorale, de chansons et de folklore, un discours d'Armand Nadeau, maire de Sherbrooke, et une représentation du Théâtre des petits.

 

Délégation générale du Québec à Paris

800 disques 33 tours constituant la discothèque de la Délégation générale du Québec à Paris, échantillon intéressant de la promotion de la culture québécoise à l'étranger.

 

Collection Jacques Lemieux

Un ruban édité par le donateur et 1 disque audionumérique (CD) d'un récital de Maria Callas et de Giuseppe Di Stefano donné à Montréal. M. Lemieux est un mélomane et un ex-disquaire.

 

Collection Réal La Rochelle

Ajout significatif de milliers de documents parfois rares sur la radiophonie, la phonographie et la vidéo musicale (et particulièrement sur Callas dans l’industrie du disque). Luc Desjardins et François Gagnon ont fait un inventaire de cette précieuse collection.

 

Collection de la Phonothèque québécoise

Ajout : La Phonothèque a reçu quelques dons d’éléments dont 1 mémoire de maîtrise de Louise Cloutier sur le musicien Arthur Hoérée, 1 mémoire de maîtrise de Jean-Baptiste de la Taille sur le passage du 78 tours au microsillon, quelques dossiers et catalogues d'expositions sur le son (dont celles de Raymond Gervais), 3 cédéroms sur le patrimoine sonore, un coffret de 2 CD de témoignages des survivants du Titanic et quelques publications sur la conservation des documents sonores.

 

 

Collection Mario Gauthier

 

Ajout : 2 rubans de concert (CBC) et 2 disques gravés pour la radio.

 

 

Articles à signaler

 

La revue Musées (vol. 23, p. 50) réalisée par la Société des musées québécois (SMQ),  propose un article sur la création d'un nouvel espace muséal dans le monde numérique. Plusieurs liens de sites qui renouvellent l'approche virtuelle y sont suggérés, dont certains portent une attention particulière au contenu sonore. Ce dernier numéro traite aussi de contenu multimédia et de diverses expériences muséales dont celle de l'exposition Métissages (p. 44) de Robert Lepage en 2001 où l'utilisation originale d'une console reliée à un globe et manipulée par le public permettaient de mettre en valeur des sons d'influences ethniques différentes.

 

 

Patrimoine sonore sur le Web

 

Deux revues consacrées à la musique classique se sont penchées, ce printemps 2002,  sur l'histoire de l'enregistrement. Diapason, publiée en France et La Scena Musicale, publiée à Montréal, ont proposé des articles bien documentés. Voici quelques liens glanés dans ces textes et ailleurs :

 

Histoire de l'enregistrement :

http://www.scena.org/lsm/sm7-7/technique-en.html

http://www.digitalcentury.com/encyclo/update/audiohd.html

http://www.digitalcentury.com/encyclo/update/audiohd.html

http://history.sandiego.edu:16080/gen/recording/links.html

http://history.sandiego.edu:16080/gen/recording/notes.html

http://www.bbc.co.uk/music/features/vinyl/

 

Bases de données de disques ou d'artistes (discographies)

http://www.nviclassical.com/features.html

http://operabase.com/fr/

http://www.classical.net/

http://www.andante.com/directories/index.cfm

http://www.QuebecPop.com

http://site.ifrance.com/leparolier/

http://www.centreart.qc.ca

http://www.bob.qc.ca

http://www.france.diplomatie.fr/culture/france/musique/chanson/index.html

http://www.zoomrang.com/

 

Bases de données de bibliothèques ou d'institutions ayant des collections importantes de documents sonores:

http://www.bl.uk/collections/sound-archive/cat.html

http://www.iucat.iu.edu/index_main.html

http://webware.cite-musique.fr/services/annuaire/index.htm

http://www.bilan.usherb.ca/

 

Disques de collection

http://www.classicalcollector.com/

http://www.norpete.com/

http://members.aol.com/lourecords/index.html#MUSIC

 

Industrie - Labels

http://rlabels.com/

http://search.atomz.com/search/?sp-q=music&sp-a=sp1001ce35&sp-f=iso-8859-1

 

 

Voici nos coordonnées électroniques pour nous joindre :

·     Site Internet de la Phonothèque québécoise :

       http://www.phonotheque.org/                  

·     Courriel : phono@globetrotter.net

·     Site de la  SMQ : http://www.smq.qc.ca/

·     Site du RCIP :    www.chin.gc.ca/Artefacts/f_Masterlayout.cgi

 

 

Consultation des anciens bulletins

 

Vous pouvez consulter les publications précédentes de notre bulletin. Voici un  accès direct aux numéros précédents :  

Bulletin no 1, automne 1999

Bulletin no 2, printemps 2000

Bulletin no 3, automne 2000

Bulletin no 4, printemps 2001

Bulletin no 5, automne 2001

 

Le bulletin de la Phonothèque québécoise est aussi disponible sur le site de la Bibliothèque nationale du Canada à cette adresse électronique :  http://collection.nlc-bnc.ca/e-coll-e/index-f.htm en inscrivant dans les mots clés Mémoire sonore , soit le titre de notre publication.

 

 

Foire aux questions (FAQ)

 

Ce forum est à votre disposition. Si vous avez des commentaires, des communiqués ou des suggestions concernant nos activités ou sur le patrimoine sonore, écrivez-nous à cette adresse : phono@globetrotter.net

***

 

Plusieurs personnes nous demandent s'il est possible de consulter nos bases de données sur notre site. L'organisation et la localisation des bases sont décrites en détail dans la section Documentation de notre site. 

Vous pouvez obtenir des renseignements ou des références en nous écrivant à : phono@globetrotter.net ou en prenant un rendez-vous ou en nous appelant au (514) 282-0703 du mardi au jeudi en après- midi.

Vous pouvez aussi consulter la base du RCIP : http://daryl.chin.gc.ca/Artefacts/f_MasterLayout.cgi?la=f&db=1&st en spécifiant Phonothèque québécoise dans la rubrique Établissement  puisque cette base regroupe la plupart des musées canadiens.

Si vous naviguez du côté du Musée virtuel du Canada, vous pourrez consulter les images de pochettes de nos collections qui ont été numérisées : http://www.museevirtuel.ca/Francais/index_flash.html en spécifiant Phonothèque dans la rubrique de recherche.

***

 

Quelques mélomanes cherchent des précisions sur les enregistrements. Voici quelques bases susceptibles d’étancher votre soif sonore : 

Bases de la BNQ :  

http://www2.biblinat.gouv.qc.ca/texte/t0005.htm

Base de la Phonothèque de Montréal (Merlin / sélectionnez Phonothèque) : http://merlinweb.ville.montreal.qc.ca/

AMG : http://www.allmusic.com/

Archambault : http://www.archambault.ca/store/default.asp

***

 

Quoi faire des collections de disques ?

Quelques personnes disposant de collections de disques, aimeraient savoir si certains organismes acquièrent des collections. À la section Dons et acquisitions de notre site, vous trouverez les procédures à suivre. Vous pouvez aussi obtenir des renseignements en nous écrivant à : phono@globetrotter.net  ou en nous appelant au (514) 282-0703 du mardi au jeudi en après- midi.

 

 

 

Mémoire sonore

Bulletin de la Phonothèque québécoise

No. 6, Printemps 2002
 

Le bulletin est publié deux fois l'an et disponible sur notre site Internet : http://www.phonotheque.org/

 

Veuillez envoyer vos demandes d’adhésion comme membre au directeur,  au 335, boul. de Maisonneuve Est, Montréal (Québec) H2X 1K1. Les cotisations annuelles sont de 25$ par année.

 

 

Pour envoyer un bref communiqué ou un commentaire, prière d’envoyer à l’adresse ci-haut mentionnée ou par télécopieur (514) 282-0019 ou par courriel :

phono@globetrotter.net

 

La Phonothèque québécoise est un organisme sans but lucratif dont le fonctionnement est subventionné essentiellement par le Ministère de la Culture et des Communications du gouvernement du Québec.

 

 

 

Comité de rédaction

Rédacteur en chef et Directeur : Christian Lewis

Président : Luc Desjardins

Vice-présidente : Joane Hétu

Trésorier : Éric Rathé

Secrétaire : Réjean Beaucage

Administratrice : Chantal Dumas

Conseillers : Réal La Rochelle, Marie FitzGerald et Marcel Carrière

Révision de texte : Luc Desjardins, Réal La Rochelle et Réjean Beaucage

 

Reproduction autorisée après entente avec la Phonothèque québécoise  / Musée du son

Copyright La Phonothèque québécoise / Musée du  son  2001

ISSN 1488-8122

 

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Tous droits réservés
© 1997 Phonothèque québécoise / Musée du son,
phono@globetrotter.net
Mise à jour le 29 novembre 2001

URL http://www.phonotheque.org/f/collections.html

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Mise à jour le 28 novembre 2001

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